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EUDOKIA
15 avril 2014

NoUrRiTuRe à PaRtAgEr!

 

J'ai assisté avec mon Hom aux voeux d'une commune proche d'Angers,

au milieu de  son discours le maire nous a introduit le message d'une jeune femme qui était venue le voir trois jours plus tôt pour lui présenter

un projet SoLiDaiRe et  iNCrOyAbLe pour la commune.

Cette jeune femme était arrivée là trois ans auparavant avec ses trois enfants à la suite d'une séparation.  Arrivée en fin de droit de chomage, elle a vécu une année très difficile et  s'est rendu compte qu'elle ne connaissait personne du village pour l'aider, pas de lien avec les voisins, ni avec les commerçants, une situation de précarité qui n'aidait pas au lien social! Il y a eu des jours où elle se demandait ce qu'elle allait donné à manger à ses enfants et avec qui elle pourrait partager ses soucis!

Finalement  elle réussit à retrouver un emploi et en même temps elle entend parler d'une association qui vient d'Angleterre appelé

les InCrOyAbLeS CoMeStibLeS.

             

Tout de suite séduite et surtout convaincue des bienfaits d'une telle initiative pour l'ensemble des gens de sa commune, elle  a persuadé son Maire de la mettre en pratique et voilà comment nous avons entendu parler de ce mouvement incroyable!!

 

"L’idée germe dans une petite ville du Nord de l’Angleterre, Todmorden, 15 000 habitants, une ancienne cité industrielle qui se vide depuis la fermeture de ses usines. Chômage et criminalité en hausse, commerces qui mettent la clé sous la porte…

Un jour, deux mères de familleMary Clear et Pam Warhust, installent devant chez elles des bacs de plantes potagères et décident de mettre leur production à la disposition de tous. Pillés aussi sec ? Pas du tout ; en revanche, les voisins leur piquent l’idée. Leurs bacs font des petits ! Alors, elles réunissent leurs concitoyens pour réfléchir à la manière dont ce simple geste pourrait changer leur ville, sans paperasse ni stratégie. L’engouement est immédiat ; le mouvement Incredible Edible – en français Incroyables Comestibles – est né… Tout Todmorden s’y met : le commissariat de police distribue moins d’amendes et plus de choux, la caserne des pompiers se lance dans la cerise, la mairie s’enorgueillit de ses gros légumes… Même le cimetière ne se contente plus de pissenlits car, comme le souligne en souriant Pam Warhust,  « le sol y est extrêmement fertile ».  Rapidement des villes voisines emboîtent le pas.

 

En France, la première ville à suivre le mouvement a été Colroy-la-Roche, en Alsace, en avril 2012. Depuis, ça n’arrête pas. « À Plomelin, en Bretagne, ce sont les élus du conseil municipal des enfants qui ont démarré le projet et qui s’en occupent. Il faut les voir se démener ! », s’émerveille François Rouillay, coordinateur pour la France d’Incroyables Comestibles. À la Rochelle, plus de 80 bacs s’hexibent dans la ville ; à Angers, un potager libre d’accès pousse sur les pelouses de l’hôpital. En région parisienne, les jeunes du club Rotaract (Rotary en action) de Versailles ont ouvert le bal, avec plus de 120 bacs installés dans les environs de la royale commune.

 

Voici donc un projet simple, convivial, solidaire,

sur lequel chacun peut se greffer… même s’il n’a pas un radis !

Car un simple pot de basilic sur le rebord de la fenêtre, peut donner au voisin l’idée de planter des tomates. Et c’est parti, on apprend à connaître le dit-voisin, les passants tendent l’oreille, on s’organise pour arroser à tour de rôle… et on finit parfois par manger des tomates-mozza tous ensemble. Qui a dit que les Français étaient des individualistes ?

Du vandalisme, il y en a. Mais peu. Le fait que ce soit de la nourriture semble freiner les mauvais instincts : « Quand les jardinières en façade de ma boutique contenaient des plantes ornementales, je me les faisais souvent faucher, déplore Marie-Laure Bara, propriétaire du magasin Macadam et Tournesol, à Paris. Depuis que j’ai mis des fraises ou des salades à partager, c’est cueilli avec parcimonie, jamais volé ! »

      

 

Le but d’IE n’est évidemment pas de nourrir gratis toute une ville.

« À Paris, où peu de monde a son pas-de-porte, cela sert surtout à rappeler que les légumes ne poussent pas dans les supermarchés, remarque Nathan Dubois qui anime des initiatives dans la capitale. Et cela incite à consommer plus « local ».  Les maraichers n’ont donc rien à craindre du mouvement. Au contraire.

Aujourd’hui, à Todmorden, les vendeurs de légumes, de viande, de miel… indiquent avec fierté sur leurs étiquettes que leurs produits sont du coin. Les petits commerces sont florissants, l’économie est repartie, la population ne déserte plus.

 Et le monde entier copie.

Tout ça parce que Mary, Pam et leurs voisins, ont planté il y a six ans, quelques légumes sur le pas de leur porte.

Incroyable, non ?"

Sciences et Vie Junior

Bon ben Y a plus qu'à ?

Notre nouveau maire va bientôt entendre parler de cette iNitiATiVe!!!!....

....affaire à suivre!!

 

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